L’importance du peau à peau
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Bébé
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Les pleurs sont le premier moyen de communication de votre bébé. Sa gestuelle et ses regards ne sont pas encore assez élaborés pour vous aider à déchiffrer ses besoins. Il n’y a pas de méthode miracle pour apaiser les pleurs d’un enfant. Vous entendrez toutes sortes de conseils à ce sujet ; pourtant vous serez la mieux placée pour les reconnaître. Il n’existe aucun mode d’emploi. Un enfant n’est pas un objet : il ne suffit pas de suivre une explication pour qu’il soit en parfait état de marche. La pratique et l’expérience, voilà ce qui vous aidera à apaiser plus facilement les pleurs de votre enfant. Cela peut prendre du temps et nécessiter différentes méthodes mais ne doutez pas de vous ; croyez en votre instinct. Saisir l’origine des pleurs est comparable à l’apprentissage d’une nouvelle langue : il faut du temps pour en assimiler le vocabulaire, apprendre à former des phrases pour enfin réussir à la comprendre parfaitement. Faites confiance à votre bon sens.
Le premier cri, nous attendons tous cette première expression de bébé qui né, qui respire, l’expression d’un être bien vivant. Ce premier cri nous rassure et si jamais il n’est pas immédiat nous sommes très inquiets mais pourquoi un tel cri ?
In utero, le nouveau-né est protégé, lové dans un cocon chaud, douillet, aux bruits feutrés, tapi dans l’obscurité. Son oxygénation se fait grâce au sang circulant dans son cordon ombilical via le placenta. Mais à la naissance, c’est un grand bouleversement qui l’attend. Il se trouve dans un environnement froid bruyant et lumineux. Le premier cri va permettre à ses poumons et à ses alvéoles pulmonaires de se déployer il respirera alors de lui-même. L’intensité de ce premier cri dépendra de beaucoup de facteurs. Tels que la manière dont s’est passé l’accouchement, l’accueil réservé au nouveau-né…
Un nouveau-né a besoin de lenteur et de douceur, évitons donc de lui transmettre du stress dès les premières heures de sa vie. Offrez-lui un rythme doux le temps de votre congé maternité. Le travail, les transports, la maison, les amis, les obligations, reviendront bien assez vite. Accordez-vous ce moment auquel la naissance d’un bébé vous donne droit.
Lettre d’un nouveau-né à ses parents
« Maman, Papa, je ne pleure pas par caprice. Comment vous dire autrement que j’ai faim, que j’ai mal, que j’ai sommeil ? N’écoutez pas ceux qui vous disent que je suis difficile. Sans vous je suis démuni. Seul et vulnérable. Écoutez bien mes pleurs : j’ai besoin d’être consolé j’ai besoin de vos bras, de votre chaleur rassurante, de vos douces paroles, De vos tendres câlins, de toute la bienveillance dont vous saurez m’entourer, j’ai tant d’amour aussi à vous donner. Faites confiance à votre instinct et laissez faire le temps. Vous ferez de moi un enfant serein et confiant. »
Rassurez-vous, parents, les cris de l’enfant ne sont pas toujours liés à une douleur et en particulier aux coliques du nourrisson. Par ses pleurs l’enfant peut informer de sa douleur tout comme vous demander d’être pris dans les bras pour être rassuré ou tout simplement câliné. Si les coliques sont bien réelles pendant les 4/5 premiers mois de la vie de votre enfant, elles sont loin de concerner tous les enfants. Les coliques sont des spasmes liés a une immaturité du tube digestif. Environ 20 % des bébés sont concernés par les vraies coliques et ce trois heures par jour, trois jours par semaine, trois semaines par mois. Elles surviennent souvent après le repas et en début de soirée. Elles commencent vers la deuxième semaine de vie et disparaissent entre quatre et cinq mois. Il faudra faire preuve de calme et de patience car les pleurs sont intenses et incessants lorsqu’il s’agit réellement de cette pathologie. Et les traitements médicamenteux n’ont pas vraiment fait leurs preuves.
Certaines méthodes douces peuvent diminuer les pleurs voire soulager les douleurs :
Prenez le temps également de faire faire son rot à votre enfant après le biberon. Dans l’idéal positionnez bébé le plus verticalement possible chaque fois que vous le nourrissez. On a tendance à les allonger lorsqu’ils mangent ce qui ne facilite pas leur digestion.
Ecoutez vous et faites preuve de patience. Et si vous avez besoin de faire une pause, placez votre enfant dans son lit ou tout autre lieu où il se trouve en sécurité et revenez quelques minutes plus tard pour le câliner. Et n’hésitez pas à vous faire aider par votre entourage ou des professionnels.
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